Le scénario d' »Âary’hll » reprend trois thèmes qui me son chers : l’Histoire, la mythologie et les contes. Le tout arrosé d’un soupçon d’horreur lovecraftienne, on obtient cette adaptation de « La Petite Sirène » d’Andersen. Retranscrite à la fin du monde viking (env. 1050), l’histoire prend place dans une future Norvège troublée par les poussées expansionnistes des rois danois et de l’avance du christianisme.
L’histoire
On suit le parcours d’Âarh’yll (ou « Ariel », tel que les flotesmen tenterons de le retranscrire). Comme dans le conte, il s’agit d’une ondine fascinée par le monde des humains. Elle collectionne les yeux dans un bocal, qu’ils proviennent de poissons ou d’humains. Le quotidien de sa tribu est fait de chasse au serpent de mer géant, d’éventuelle razzia sur les naufragés en mer et du culte rendu au dieu des profondeurs, une créature tentaculaire vivant au fond d’un gouffre.
Grâce à un rituel, elle gagne la surface, transformée en humaine. Pour l’essentiel.
Áary’hll est recueillie par Bragi, fils unique d’Odomar le plus grand bóndi (homme libre et propriétaire terrien) de la région. Elle découvre un monde fascinant, dur et complexe, entre les rumeurs d’agressions de troupes danoises, le mariage entre Bragi et la veuve d’un autre bóndi et un vieil érudit semblant en savoir long sur les origines de celle que Bragi a renommé « Ariel ».
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